La petite Minouscka est très secrète quand à son enfance. Mais moi qui la connais bien je vais vous la conter. Son père, comme tous les Ecaflips, aimaient jouer et surtout au poker. Il y perdait souvent de nombreux kamas. Lors d’une partie, ayant perdu toutes les économies de la famille il crut pouvoir se rattraper sur un coup de chance d’Ecaflip et joua l’unique bien qu’il lui restait: sa fille unique Minouscka. Mais comme il avait misé sa dernière donne sur un coup de bluff, Minouscka tomba dans les griffes d’un Sram du nom de Drefic. Il possédait une mine où de nombreuses pauvres âmes travaillaient de longues heures en échange d’un maigre salaire. Il y fit travailler Minouschka. D’abord trop petite pour conduire les lourds chariots ou manier la pioche, on la chargeait d’aller explorer de toutes petites galeries à la recherche de filons d’or ou de pierres précieuses. Ces galeries étaient bien souvent peuplées de tofus ou d araknes qui la mordaient, la griffaient. Elle fut vite obligée d’apprendre à s’endurcir et à se battre contre eux. Elle gardait en cachette leurs plumese ou pattes pour les revendre et économiser de quoi s’enfuir. Elle dut attendre quelques années avant de pouvoir fuir la mine et son propriétaire. Elle fuit aussi loin qu’elle le put, devant souvent affronter les monstres qu’elle rencontrait pour survivre. Elle passait les nuits perchée dans des châtaigniers ou autres arbres pour ne pas être attaquée par les dangereux milimulous.
Minou arpentait le monde solitaire à la recherche d’un havre de paix. Elle arriva alors dans la cité d’Astrub où elle fit la rencontre d’un être qui allait changer sa vie : Zelindor. Il déroba son cœur mais en échange lui fit découvrir le bonheur. Elle ne serait plus jamais seule pour lutter. Il serait toujours à ses côtés pour lui tenir la main et soigner ses blessures. Grâce à lui elle rejoint une guilde appelée les Aschens où elle apprit le sens du mot amitié.